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Activities 2022

IMS Quinnequial Congress – Music Across Borders

Musical Practices of the In-Between: A Creative Approach of the
Cultural Transfer between Asia Minor, Greece, and France since
the Beginning of the Twentieth Century

Wednesday, August 24, 11:00–13:00 • Aula Auditorium, 203 RT3-1
Roundtable Organizer
Andriana SOULELE (Sorbonne University)
Roundtable Chair
George KOKKONIS (University of Ioannina)
Roundtable Participants
Andriana SOULELE (Sorbonne University)
Lorenda RAMOU (University of Ioannina)
Nicolas TZORTZIS (RelMus/FG—Hellenic Musicological Society)
The research group RelMus/FG (Relations Musicales Franco-Grecques) organizes a
roundtable session which will explore how musical traditions can cross successive geographical borders and time spans through four commissioned piano miniatures and one
electronic piece from selected French and Greek composers. A methodology of analysis
of compositional processes (genitive analysis, sketch analysis, interviews) of these
miniatures will be presented in relation with the elaboration of their performance by
the pianist who will work in close collaboration with the composers.

Musical Practices of the In-Between: Being Popular Abroad
Thursday, August 25, 09:00–10:30 • Hall 438 SS4-3
Session Organizer/Chair
Andriana SOULELE (Sorbonne University)
Session Participants
Panagiota ANAGNOSTOU (French School at Athens)
Christina GIANNELOU (National and Kapodistrian University of Athens)
Théodora PSYCHOYOU (Sorbonne University)
Didier FRANCFORT (University of Lorraine)
The research group RelMus/FG (Relations Musicales Franco-Grecques) is holding a study session where researchers from different disciplines examine cross-border musical practices, beyond an essentialist demarcation of “art” and “popular” categories. Particular attention is drawn to the multiple relations between Greek and French music, focusing on circulations rather than on delimitations, as well as on composite musical practices.  Confronting the notions of tradition and authenticity to the reality of music at the era of mass culture and globalization, this study session widens the scope of recent research. The diversity of elements, of cultural markers, allude to the puzzle logic, but once put in place, several pieces are unusable while others are missing. We aim at analyzing trajectories and evolutions of musicians of different horizons, inscribed in Greek and/or French soundscapes, going beyond national musical pantheons by including forgotten actors and practices. Four case studies are proposed, Rena Kyriakou, Tetos Dimitriadis, Angelique Ionatos and Aris San. 

Activities 2019

« Les relations musicales entre la France et la Grèce  dans les années 1980-2010 »

Deuxième journée d’études

Société Musicologique Hellénique – Équipe de recherche RelMus/FG

Institut français d’Athènes – Conservatoire d’Athènes

Vendredi 8 mars 2019

Institut français d’Athènes

Appel à communications

Pays méditerranéens partageant plusieurs points en commun, la France et la Grèce tissent à travers le temps des relations sociopolitiques et culturelles qui nourrissent d’une façon pérenne la création artistique. Désirant étudier la période 1980-2010 qui scelle la fin d’un siècle et inaugure le début d’un autre, tous les deux marqués par l’évolution du langage musical dans le contexte du développement technologique et de la globalisation, la première journée d’études de l’équipe de recherche RelMus/FG, qui a eu lieu en mai 2018 à l’Université de la Sorbonne, a mis en lumière différentes facettes des échanges musicaux entre les deux pays.

De la réception des musiques grecques en France dans les années 1980 à la spécificité du style musical de la compositrice, chanteuse et guitariste Angélique Ionatos ; de la conception de l’UPIC et son utilisation à Paris et à Athènes aux approches analytiques d’œuvres créées avec l’UPIC tant par Xenakis (Taurhiphanie, Voyage absolu des Unari vers Andromède) que par d’autres compositeurs comme Ivan Patachich ; des collaborations   du compositeur et guitariste Roland Dyens avec des musiciens grecs à l’univers sonore des compositeurs grecs qui ont étudié en France et y bâtissent une carrière importante depuis plusieurs décennies ; de l’œuvre d’Alexandros Markeas (exploration/transformation du timbre vocal et celui du piano, inspiration par les mythes grecs et l’actualité internationale), à celle de Georgia Spiropoulos (techniques non traditionnelles dans ses œuvres pour saxophone) et  Nicolas Tzortzis (notion d’incompatibilité), les contributions de cette première journée d’étude ont révélé des relations musicales riches et diversifiées.

Néanmoins, plusieurs aspects de ces activités artistiques partagées entre la France et la Grèce restent encore à étudier : les créations de Georges Aperghis à partir des années 1980 ; l’œuvre des compositeurs français inspirées par la culture hellénique tels que Maurice Ohana, François-Bernard Mâche, Betsy Jolas et Pascal Dusapin ; la musique électronique grecque dont plusieurs de ses représentants ont été formés en France pendant la période qui nous concerne ; le rôle d’institutions telles que l’Institut français de Grèce (IFG) et l’IRCAM dans la promotion, la diffusion et la réception réciproque des œuvres grecques et françaises, ainsi que les perspectives actuelles de collaboration et diffusion de la création musicale entre les deux pays au niveau institutionnel.

Par conséquent, cette deuxième journée d’études mettra surtout l’accent sur les axes thématiques suivants :

– Musique et technologie : musique électronique, média, nouvelles technologies, œuvres et compositeurs. Le rapport des compositeurs grecs de musique électronique avec la France.

–  Le rôle des institutions comme l’IRCAM et l’Institut français de Grèce dans la diffusion et la réception réciproque des œuvres grecques et françaises dans les deux pays.

– L’œuvre et l’activité des compositeurs grecs dans les années 1980, tels que Georges Couroupos, Haris Xanthoudakis, Giorgos Zervos…

– L’œuvre des compositeurs français inspirés par la culture grecque tels que François-Bernard Mâche, Maurice Ohana, Betsy Jolas, Pascal Dusapin….

– Aspects de l’œuvre et de l’activité de Georges Aperghis

– Aspects de l’œuvre et de l’activité de Iannis Xenakis de 1980 à sa mort.

– Nouvelles interprétations et perception de la musique byzantine (Marcel Pérès, Alexandros Lingas)

Les propositions de communication (250 mots) relatives à ces axes ou d’autres (relatifs au sujet de la journée d’études), suivies d’un bref CV (200 mots), les coordonnées électroniques de l’auteur, ainsi que l’indication de son institution de rattachement sont attendues (en grec ou en français) avant le 31 octobre à l’adresse suivante : relmus.fg@gmail.com. Les résultats seront communiqués par voie électronique le 31 novembre 2018.

Président d’honneur

François-Bernard Mâche

Comité scientifique

Andriana Soulele

(RelMus/FG, Université de Poitiers- CRIHAM)

Lorenda Ramou

(RelMus/FG, Centre Culturel Onassis Athènes)

Anastasia Georgaki

(Université d’Athènes)

Katy Romanou

(Université Européenne de Chypre)

Makis Solomos

(Université Paris 8)

Comité d’organisation

Andriana Soulele

(RelMus/FG, Université de Poitiers- CRIHAM)

Lorenda Ramou

(RelMus/FG, Centre Culturel Onassis Athènes)

Marimel Chryssi

(RelMus/FG )

Georges Liapis

(RelMus/FG )

ACTIVITIES 2018

  • « Échanges musicaux entre la France et la Grèce à l’aube du xxie siècle, 1980-2010 »

Première Journée d’Études

Société Musicologique Hellénique

Relations musicales France-Grèce

(Équipe de recherche RelMus/FG)

IReMus Vendredi 18 mai 2018, à 9h

Salle des Actes –  Sorbonne Université

Keynote speakers : Pierre Couprie, Cyrille Delhaye

Appel à communications

Les relations entre la Grèce et la France ont revêtu diverses formes à travers le temps. Elles ont permis non seulement d’influencer le développement sociopolitique et culturel des deux pays, mais surtout de nourrir de façon réciproque la création artistique.

À partir de la période médiévale avec Charlemagne, la prise de Constantinople au cours de la Quatrième croisade (1204 après J.-C.) et la fondation de plusieurs États francs dans l’Empire byzantin, en passant par le siècle des Lumières en France dont les idées essentielles se répandent dans un pays sous occupation ottomane, les échanges franco-grecs se concrétisent et prennent une tournure différente avec la Révolution française suivie de la guerre de l’indépendance grecque (1821-1830) et le mouvement du philhellénisme. Durant le XIXe siècle, la France contribue essentiellement à la projection de l’identité nationale des Grecs et à la mise en évidence de leur héritage antique (École française d’Athènes, découverte des deux Hymnes à Apollon…). Enfin, la musique française exerce une influence considérable sur les compositeurs grecs du XXe siècle, dont certains effectuent leurs études à Paris, alors que la musique grecque antique, traditionnelle et byzantine devient un sujet d’études approfondies pour des chercheurs français.

Si les relations musicales franco-grecques ont déjà été l’objet d’études diverses, comment peut-on les décrire à notre époque marquée par la globalisation ? À l’aube du xxie siècle, et plus particulièrement durant les trente dernières années (1980-2010) où le langage musical évolue, entre autres grâce à la technologie (média et nouvelles technologies, musique électroacoustique, mixte, etc.), quelle est la nature des échanges musicaux entre la France et la Grèce ? Des compositeurs grecs de la nouvelle génération tels qu’Alexandros Markeas ou Georgia Spiropoulos trouvent à Paris, non seulement une opportunité d’approfondir leurs études, mais également un lieu d’évolution professionnelle. Comment leur rapport avec la France pourrait-il être défini ? Concerne-t-il principalement une recherche dans le domaine des connaissances technologiques ? Réciproquement, quel est le rapport des compositeurs français à la Grèce entre 1980 et 2010? Si on considère des œuvres telles queTrois prophéties de la Sibylle de Maurice Ohana, Cyclope de Betsy Jolas, Medea de Pascal Dusapin, ou encore la production de François-Bernard Mâche, peut-on en déduire que l’Antiquité grecque demeure une source d’inspiration inépuisable, ou peut-on également distinguer d’autres champs d’intérêt (actualité, musique traditionnelle, populaire, etc.) ? Qu’est-ce que la Grèce apporte aux compositeurs français, qu’est-ce que la France apporte aux compositeurs grecs durant cette période? Quel est le rôle d’institutions telles que l’Institut français de Grèce (IFG) et l’IRCAM dans la promotion, la diffusion et la réception réciproque des œuvres grecques et françaises ? Quelles peuvent être, au niveau institutionnel, les perspectives actuelles de collaboration et diffusion de la création musicale entre les deux pays ? 

Terrain encore peu exploré, le thème de cette journée d’études englobera de façon non exhaustive les axes suivants, afin de mettre en lumière plusieurs aspects du rapport musical entre les deux pays :

– Musique et technologie : musique électronique, média, nouvelles technologies, œuvres et compositeurs.

–  Influences françaises et grecques sur l’œuvre des compositeurs grecs ayant effectué leurs études en France et de ceux qui y résident actuellement comme, entre autres, Georges Aperghis, Alexandros Markeas, Georgia Spiropoulos, Nicolas Tzortzis.

– Présence pérenne de l’Antiquité grecque dans les œuvres des compositeurs français contemporains (opéra, musique de scène, etc.) – nouvelles interprétations et perception. 

-Autres  sources d’inspiration relatives à la Grèce dans l’œuvre des compositeurs français.

– Rôle des institutions (IRCAM, l’Institut français de Grèce, Universités grecques et françaises, festivals), des lieux de concert et des interprètes dans la diffusion et la réception réciproque des œuvres grecques et françaises dans les deux pays.

– Présence de la musique traditionnelle et de la musique populaire grecque auprès du public français et échanges autour de la musique expérimentale et improvisée.

– Nouvelles interprétations et perception de la musique byzantine (Marcel Pérès, Alexandros Lingas)

– Aspects de l’œuvre et de l’activité de Iannis Xenakis de 1980 à sa mort.

       Les propositions de communication (250 mots) suivies d’un bref CV (200 mots), les coordonnées électroniques de l’auteur, ainsi que l’indication de son institution de rattachement sont attendues avant le 10 février à l’adresse suivante : relmus.fg@gmail.com. Les résultats seront communiqués par voie électronique avant le 10 mars 2018.

 

Comité d’honneur

Danièle Pistone

(Professeure émérite, Sorbonne Université – IReMus)

Jean-Pierre Bartoli

(Sorbonne Université – IReMus)

Katy Romanou

(Université Européenne de Chypre)

Cécile Auzolle

(Université de Poitiers- CRIHAM, IReMus)

Comité scientifique

Andriana Soulele

(RelMus/FG, Université de Poitiers- CRIHAM)

Lorenda Ramou

(RelMus/FG, Centre Culturel Onassis Athènes)

Anne-Sylvie Barthel-Calvet

(Université de Lorraine-CRULH, Labex GREAM-Strasbourg, IRCAM équipe APM, RelMus/FG)

Sylvie Douche

(Sorbonne Université – IReMus)

Christophe Corbier

(CNRS – IReMus)

Comité d’organisation

Andriana Soulele

(RelMus/FG, Université de Poitiers- CRIHAM)

Lorenda Ramou

(RelMus/FG, Centre Culturel Onassis Athènes)

Anne-Sylvie Barthel-Calvet

(Université de Lorraine-CRULH, Labex GREAM-Strasbourg, IRCAM équipe APM, RelMus/FG)

Haris Xanthoudakis

(Professeur émérite – Université Ionienne, Centre de recherche et de documentation du Conservatoire d’Athènes)

Théodora Psychoyou

(Sorbonne Université – IReMus)

  • “Greek composers and French culture: a changing relationship through time”

Participation to the annual conference of the Greek Musicological Society that was held on 25 – 27 November in Athens, with a special session for our research group, entitled “Greek composers and French culture: a changing relationship through time”. We presented three papers for the following composers, Rena Kyriakou (by Christina Giannelou), Iannis Xenakis (by Anne-Sylvie Barthel-Calvet) and Alexandros Markeas (by Andriana Soulele)

  • “Oh quand je dors!”

Classical song night on February 3rd 2017